Interview : Nicolas, coach U15
Bonjour, tu te présentes ?
Je m’appelle Nicolas Huot-Marchand, j’ai 53 ans et je suis contrôleur de gestion à la direction de La Poste de Bourgogne Franche Comté. Je suis coach d’équipe de jeunes depuis 5 ans aux Fins et j’ai pris en charge les U15 cette année en entente avec Villers le Lac et Noël Cerneux.
Tu as joué au foot pendant combien d’années ? Combien d’années à l’US Les Fins ?
J’ai commencé mes jeunes années de footballeur à l’US Saint Vit (en poussin à l’époque) puis à Levier où j’ai poursuivi ma formation et où j’ai commencé à jouer en senior en Ligue. J’ai ensuite rejoint Valdahon. Entre temps entre 16 et 18 ans j’ai été arbitre par suite d’une grave blessure m’empêchant de jouer au foot. J’ai également été le secrétaire du club de Valdahon-Vercel au moment où les 2 clubs ont fusionné.
Pourquoi as-tu choisi l’US Les Fins ?
J’ai déménagé pour des raisons familiales aux Fins et je suis rentré au club par la « grande porte » … celle des vétérans !
D’où vient ton envie d’entraîner ?
Depuis tout petit j’ai eu des éducateurs qui se sont occupés de moi donc il m’est naturel que je rende ce qu’on m’a donné. Après c’est aussi un véritable bonheur de partager son expérience et faire progresser les jeunes. Je poursuis ma passion du ballon à travers eux, c’est ça qui est merveilleux avant tout dans ce sport collectif. J’ai également coaché les U18 et les U13 à Valdahon il y a quelques années.
Quel est ton meilleur souvenir au club ?
Le dernier match de la saison dernière en U13. Une victoire des enfants avec la manière avec surtout la transcription sur le terrain de tout ce que nous avions travaillé durant l’année. Une grande fierté partagée avec les autres coachs, les parents et jeunes après le match.
Quel est ton plus beau souvenir dans le foot ?
Que d’émotions ressenties : bien sûr les titres de champion du monde et de champion d’Europe de l’équipe de France, mais également mes larmes d’enfant lors de la défaite de Séville en 1982 contre l’Allemagne.
Les finales sochaliennes en coupe de France et en coupe de la Ligue
Ces grands moments, je les ai souvent vécu avec différents groupes d’amis et c’étaient toujours l’occasion de partager joies, amitiés et convivialités.
En tant que joueur, j’ai participé avec La Poste à un tournoi international où la phase finale se déroulait au château de Clairefontaine sur les infrastructures de l’équipe de France … un rêve pour un footeux !
Quel est ton club et ton joueur préféré ?
J’ai toujours eu 2 clubs de cœur : le FC Sochaux et l’équipe de France, c’est mon côté chauvin !!
Coté joueur, c’est difficile de n’en retenir qu’un seul. J’en retiendrai 4 qui m’ont fait ou me font encore vibrer : Michel Platini, mon idole d’enfance, Zinedine Zidane le magicien et Kylian Mbappé le fantastique.
Le dernier, c’est Didier Deschamps (le joueur et le coach) qui pour moi a toujours été un véritable exemple.
Que penses-tu de ton groupe U15 ?
La catégorie U15 est la transition entre l’enfant et l’ado, entre le jeu à 8 et à 11. Il y a un temps d’adaptation important pour que les jeunes s’approprient les dimensions du terrain, les schémas tactiques et les contacts plus physiques avec l’adversaire. Nous avions, avec mon collègue Ouadji, tout à construire en début de saison, nous avons beaucoup de 1ère année et aujourd’hui il y a une certaine satisfaction de voir que certains joueurs se révèlent. C’est de bon augure pour l’an prochain.
L’interview est déjà finie, un mot pour la fin ?
Le football est un sport merveilleux, passionnant et tellement fort en émotion. Bien sûr comme toute activité ou tout sport, il y a un énorme besoin de rigueur et d’efforts pour progresser. Les entrainements peuvent être durs physiquement, les consignes de jeu sont souvent ressenties contre nature et ses propres maladresses ou celles de ces coéquipiers sont toujours frustrantes. Mais lorsqu’à la fin du match, après avoir donné le meilleur de soi, que tu gagnes ou que tu perdes, c’est le partage avec les copains ou les copines qui fait que ce sport est magique…
Vive le foot, Vive l’US Les Fins.
